Décembre 2019
Nous, les « parasites »…
« Censeurs », « Hygiénistes », « parasites »… ces termes d’une rare virulence, voire nauséabonds, nous sont destinés, à nous les associations engagées dans le janvier sec. Ils sont issus de la très « noble » et « prestigieuse » « Revue du Vin de France ». Une revue qui a ses « chiens », comme les appelait François Mitterrand : des journalistes morgueux qu’on lâche de temps en temps pour régler le compte à en général plus faible que soit…
La filière viticole dévoile son côté obscur et tout y passe.
D’abord nos missions de service public financées, comme il se doit, par des subventions, elles aussi publiques… Selon le journaliste, nous n’en ferions rien de cet argent, sinon le gaspiller en salaires, postes et dépenses totalement superflues… Ah, la vieille opposition public, privé, ritournelle anachronique qui n’a plus lieu d’être… sommes-nous choqués quand, pour de bonnes raisons, des financements publics, qu’ils soient européens ou nationaux, soutiennent des agriculteurs en difficulté ? Non… et bien Monsieur Saverot (le nom du journaliste), ne le soyez pas quand l’Etat apporte son soutien à l’Anpaa qui, dans ses centres de soins, accompagne des citoyens, eux-aussi en difficulté, mais avec l’alcool !
Ensuite, en nous affublant d’une posture caricaturale à dessein : nous ne jurerions que par les interdits, les discours de mort, de peur… propos tellement excessifs qu’ils en deviennent insignifiants (expression que l’on prête à Talleyrand, grand amateur de vin s’il en fut)… Ce journaliste a-t-il compris l’état d’esprit du Dry January ? Une initiative sur la base du volontariat, incitant les français à réfléchir sur leur rapport à l’alcool, dans une logique positive, celle d’améliorer son état de santé, à court ou moyen terme… Nous sommes bien loin des valeurs terrorisantes et autoritaristes auxquelles on veut bien nous associer.
Evidemment, dans cet article, nous avons droit au sempiternel discours de relativisation des conséquences de la consommation d’alcool et de vin (nous serions, nous, dans la théorie de la gravité, les défenseurs du vin, se situent, à coup sûr, dans celle de la relativité) : des buveurs de vin centenaires (ce qui en effet est une réalité), une petite frange de la population dépendante, pour des raisons génétiques, et même un Professeur (médecin, mais surtout viticulteur) qui préconise des consultations pour le « bien boire » dans les hôpitaux (sans doute ce médecin y proposera-t-il les dégustations, en avant-première, de ses derniers crus)… Osons-nous redonner les chiffres nationaux ? L’OMS (tiens, encore un organisme public d’intérêt général, donc inutile) parle de millions de français connaissant des « problèmes médicaux, difficultés psychologiques ou sociales liés à une consommation d’alcool ». Nous ne nierons pas plus le centenaire qui boit ses verres de vin quotidiens que ceux, plombés par cette consommation, qui ne s’en sortiront pas…
Mais ce discours prend des accents violents quand est évoquée notre suppression : Anpaa, OFDT, fonds addictions, éradiquons-les ! Et puis, tant qu’on y est, le Ministère de la santé (trop hygiéniste), celui de l’Economie et des finances (trop taxant), de l’Ecologie (trop emmerdant) ! Jamais nous ne voudrions la disparition de cette France Viticole, qui a toute sa raison d’être, que l’on se place du point de vue de la vie des territoires, de celui de l’économie ou bien encore de la perpétuation d’un savoir-vivre à la française. Un patrimoine national qui ne doit faire l’impasse sur des préoccupations de santé des populations, l’essence même de notre engagement.
Le journaliste évoque Dumas, Baudelaire ou Rabelais en fin d’article ! Nous lui donnerons, sur ce point, raison : tous, autour de leur Poésie, auront su rassembler les français, les élever, les faire rêver… mais pas les diviser ou les insulter.
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